











Le débat sur l’éventuelle nocivité des organismes génétiquement modifiés ne se limite pas à la France. Outre-Manche, une importante étude vient d’être publiée, révélant que les OGM altèrent aussi bien la faune que la flore. Une première.
En ligne depuis lundi sur le site du Département britannique de l’Environnement et des Affaires rurales, ce travail est le résultat de cinq années de recherche sur le colza transgénique. Plus d’un million de graines ont été analysées, des centaines de champs traditionnels comparés avec des champs de cultures OGM.
Résultat, ces derniers présentent des caractéristiques pour le moins singulières. Faible présence de papillons, des insectes qui se font rares… il semblerait ainsi que nos amis les abeilles soient récalcitrantes à l’idée de butiner des plantes génétiquement modifiées. Une vraie claque pour la biodiversité !
Pis, les graines de colza transgénique feraient de la résistance aux herbicides ! Obligeant une utilisation massive – encore plus que d’ordinaire…- de ces produits très polluants. A la lumière de ces nouvelles données, le gouvernement britannique a décidé de purement et simplement “interdire prochainement la culture du colza transgénique dans les conditions de l’étude sur son territoire, et de bloquer l’arrivée de ce produit sur le marché européen“.
Source : Département britannique de l'Environnement et des Affaires rurales, 21 mars 2005
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