OMS : pour un renforcement du contrôle des souches varioliques

02 juin 2003

L’OMS demeure plus que jamais vigilante face à la recherche sur la variole. Son Comité consultatif de la Recherche sur le Virus variolique, créé voici 4 ans, demande à l’assemblée de l’Organisation que les souches varioliques fassent l’objet d’un contrôle plus étroit.

Officiellement, près de 600 souches virales sont encore détenues dans deux « conservatoires » principaux : 120 détenues en Russie et 451 aux Etats-Unis. Pour certaines, il s’agit de virus correspondant à la variole du singe, du chameau et parfois, comme aux USA, de chimères préparées par recombinaison génétique de deux ou plusieurs variétés de virus varioliques. Le Comité insiste donc pour que les « les isolements viraux appartenant à ces deux collections soient mieux contrôlés et que les informations tirées de ces contrôles soient partagées entre les deux conservatoires et communiquées chaque année à l’OMS ».

Le Comité va encore plus loin. Il recommande en effet que « les isolements dont le maintien ne pourrait pas être justifié scientifiquement, en particulier les virus chimère qui appartiennent à la collection américaine, soient détruits. » Ces recommandations ne visent pas pour autant à détruire les stocks de virus variolique. L’année dernière, l’assemblée mondiale avait autorisé à nouveau le maintien temporaire des stocks existants de virus variolique. Un sursis en quelque sorte, plus que jamais justifié par les risques liés à la perception plus pressante de menaces bio-terroristes. Mais un sursis assorti cette année de la demande d’un contrôle renforcé.

  • Source : de nos envoyés spéciaux à Genève, 26 mai 2003

Destination Santé
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