On vous dit tout sur la gastro-entérite

19 décembre 2022

Chaque hiver elle débarque sous forme d’épidémie. La gastro-entérite peut sembler sans gravité, elle nécessite tout de même une prise en charge particulière pour les populations les plus fragiles : nourrissons et personnes âgées.

Après une période d’incubation de 24 à 72 heures, la gastro-entérite se manifeste généralement par une diarrhée aiguë d’apparition soudaine. Mais d’autres symptômes y sont souvent associés : des crampes abdominales, des nausées et des vomissements.

Ces symptômes particulièrement désagréables sont provoqués par une inflammation de la paroi de l’estomac et de l’intestin. La cause ? La gastro-entérite peut être due à un virus, une bactérie ou un parasite. La plupart des cas adultes sont provoqués par le norovirus, contrairement aux cas infantiles, le plus souvent causés par le rotavirus. Ceux-ci circulent principalement en automne et en hiver.

Cette infection est particulièrement contagieuse. Il suffit parfois d’un contact direct entre une personne et une autre déjà malade. D’autres modes de transmissions existent également :

– des aliments contaminés par une personne malade (pâtisseries, viande hachée, plats cuisinés, coquillages, produits laitiers non pasteurisés…) ou de l’eau souillée : on parle de toxi-infection alimentaire ;

– un contact avec des objets sur lesquels se sont déposées de fines particules de selles de personnes malades.
C’est pourquoi il est recommandé :

– de vous laver les mains avant de cuisiner, et de nettoyer les ustensiles de cuisine et votre plan de travail ;

– de ne pas intervenir dans la préparation des repas si vous avez la diarrhée ;

– d’éviter de partager les verres et les couverts à table ;

– de nettoyer régulièrement l’intérieur de votre réfrigérateur.

Comment se soigner ?

Comme le principal danger réside dans la déshydratation, pensez à boire plus que d’habitude. De l’eau bien sûr, mais aussi des boissons contenant assez de sucre et de sel pour compenser vos pertes en eau et en sel. C’est le cas des bouillons de légumes notamment. En effet, « la déshydratation survient quand l’organisme perd trop de liquides et de sels minéraux, essentiels à son bon fonctionnement. Dans l’organisme d’un nouveau-né, l’eau représente 75 à 80 % de son poids (65 % chez un nourrisson) », décrit l’Assurance-maladie.

En outre, « prenez des repas plus petits mais plus fréquents, composés d’aliments salés, riches en glucose et sans résidus (bouillons salés en abondance, repas légers contenant du riz, des pommes de terre, des pâtes, de la semoule, des légumes cuits comme les carottes, des viandes maigres) », recommande l’Assurance-maladie.

Quand s’inquiéter ?

Ce sont essentiellement les symptômes de déshydratation qui doivent vous alerter :

– des urines en faible quantité ;

– une sensation de soif et une bouche et langue sèches ;

– une peau sèche qui garde le pli au pincement ;

– une somnolence, une confusion ;

– un regard terne et un enfoncement des yeux ;

– un manque de réaction.

Dans ce cas, consultez sans délai un médecin ou appelez le 15.

A noter : Les nourrissons (plus particulièrement de moins de 6 mois) et les enfants ayant des maladies chroniques sont particulièrement à risque de déshydratation. En cas de doute, composez le 15 sans attendre.

  • Source : ameli.fr

  • Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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