Fait-on vraiment plus l’amour aux beaux jours ?
16 juin 2017
rawpixel.com/shutterstock.com
A en croire les couvertures de la presse féminine, l’été rimerait forcément avec libido déchaînée. Pourtant, aucune étude n’a encore vraiment mis en évidence de lien direct entre l’augmentation des températures et l’augmentation des rapports sexuels. Alors, qu’en est-il vraiment ?
Comme tous les mammifères, hommes et femmes sont sensibles aux variations de luminosité et de température. L’été, sous l’effet des jours qui rallongent et du soleil qui brille plus fort, la rétine perçoit davantage de lumière. En réaction, l’hypothalamus produit davantage de sérotonine, l’hormone du bien-être, et de testostérone, indispensable au désir masculin comme féminin. Scientifiquement parlant, les beaux jours favoriseraient donc bel et bien un état biologique propice à un plus grand appétit sexuel. Sans oublier que la vision de peaux plus dénudées qu’à l’accoutumée a elle aussi tendance à stimuler les sens.
L’état d’esprit compte aussi
Seulement voilà, l’être humain n’est pas un animal comme les autres. Passer ses journées au soleil ne suffit pas forcément à faire grimper la libido en flèche. Rentrer d’une longue journée de travail épuisé par la chaleur, être en vacances mais dans une grande maison remplie d’enfants et d’obligations domestiques, cela ne donne pas forcément envie de faire des folies de son corps. L’essentiel ? Ne s’obliger à rien, ne pas se mettre de pression sous prétexte que tous les autres couples seraient en train de s’éclater alors qu’on ne rêve que de lire un bon livre allongés côte à côte face à un ventilateur. Suivre des diktats, surtout en matière de sexualité, se révèle souvent contre-productif.