











« Le fait de se ronger les ongles n’entraîne pas de dommages à long terme », rassure en effet le dermatologue Lawrence E. Gibson, de la Mayo Clinic de Rochester (Etats-Unis). En revanche, il alerte les onychophages sur le fait qu’en portant la main à la bouche plusieurs fois par jour, ils enfreignent dangereusement l’hygiène la plus élémentaire…
« C’est une porte grande ouverte aux bactéries et aux virus », insiste-t-il. « Se ronger les ongles, c’est augmenter le risque de contracter un rhume ou une autre infection ». Par ailleurs, « ‘cela peut aussi aggraver une infection pré-existante de la peau ou du lit unguéal », la partie située sous l’ongle.
Quand la volonté ne suffit pas…
Bien souvent cette mauvaise habitude disparaît d’elle-même. La volonté ? Elle peut effectivement suffire … ou pas. Au même titre d’ailleurs que certains petits subterfuges, comme l’application d’un vernis au goût amer. Le chewing-gum est un adjuvant parfois efficace, car il complique la tâche. Mais il a d’autres inconvénients, notamment digestifs ou au regard de l’hygiène bucco-dentaire… N’hésitez pas non plus à recourir à la manucure. Elle vous fera de beaux ongles et vous serez peut-être moins enclin à les dégrader par la suite.
Dans d’autres cas, lorsque l’ongle est sévèrement rongé, que cet acte devient compulsif ou qu’il est associé à d’autres troubles, il convient d’en parler au médecin. L’onychophagie sévère est bien souvent le signe d’une anxiété ou d’un mal-être. Et dans ces conditions, sa prise en charge peut relever « d’une thérapie comportementale », souligne Lawrence Gibson.
Source : Mayo Clinic – site consulté le 29 octobre 2010
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