Oran, capitale internationale de la gynécologie et de la contraception
27 avril 2006
Les 19, 20 et 21 avril se sont tenus simultanément, en Algérie, les 13èmes Journées de la Société algérienne de Fertilité et Contraception et le 11ème Congrès maghrébin de Fertilité et Contraception. Trois jours de conférences et de “formation continue“.
“L’objectif premier de notre congrès est l’échange d’expérience entre les praticiens, car il existe en Algérie un problème de formation de nos universitaires sur des sujets de santé publique. Notre devoir est donc de faire le point sur ces sujets, notamment sur la contraception“, précise le Pr Mhamed Bouzekrini, président de la Société algérienne de Fertilité et de Contraception (SAFEC).
Ménopause, infertilité du couple, malformations foetales, infections génitales, procréation médicalement assistée… Plusieurs centaines de généralistes et de spécialistes de l’Ouest algérien, mais aussi d’autres pays africains, ont ainsi pu mettre à jour leurs connaissances, par un accès à une “information scientifique actualisée répondant aux problèmes quotidiens du praticien“. Une formation de qualité donc, assurée par des spécialistes venus aussi bien d’Europe que d’Afrique.
“Le 2ème objectif de ce congrès est l’information de la population“, poursuit le Pr Bouzekrini. “Notamment sur tout ce qui touche à la stérilité du couple, un sujet longtemps tabou dans les sociétés musulmanes. Un couple sans enfant est rejeté, étiqueté malade, incapable“. Or des solutions existent, “et il ne faut pas systématiquement chercher du côté de la femme. L’homme peut être à l’origine de l’infertilité du couple. Un traumatisme, certaines maladies congénitales ou professionnelles, infectieuses ou encore un saturnisme peuvent en effet aboutir à une stérilité chez l’homme“. Autant de messages essentiels qui, pendant trois jours, ont été largement diffusés.