











Connaître l’origine des aliments que l’on achète, voilà une revendication plus que légitime. Selon une enquête menée par le Bureau européen des Unions de Consommateurs (BEUC) en Autriche, en France, en Pologne et en Suède, 70% des sondés considèrent d’ailleurs que c’est là un point important.
Les résultats de l’enquête révèlent qu’une majorité (56%) d’acheteurs souhaite connaître précisément le pays d’origine des aliments qu’ils consomment. Seuls 10% d’entre eux ont indiqué préférer la mention « UE » ou « non UE ». Par ailleurs, 60% des consommateurs veulent des informations sur le pays d’où est issu l’ingrédient principal d’un aliment transformé, et sur celui où le produit final a été fabriqué. « Une telle demande permettrait d’éviter des pratiques comme celle d’étiqueter des saucisses comme étant britanniques, alors que le porc qu’elles contiennent vient du Danemark », indique le BEUC.
Son Directeur général Monique Goyens, rappelle qu’ « en 2013, l’Union européenne doit décider de règles essentielles en matière d’étiquetage d’origine. Notre enquête auprès des consommateurs montre clairement qu’il existe une forte demande des consommateurs pour ce type d’information ».
Le BEUC signale d’ailleurs que « les fabricants redoublent d’efforts pour faire croire aux consommateurs que leurs produits ont un caractère régional particulier. Du fromage de feta allemand (sera) étiqueté en lettres grecques ou de la sauce tomate provenant de Chine avec des drapeaux italiens sont de piètres astuces promotionnelles qui induisent les consommateurs en erreur ». Pour Monique Goyens, « ces pratiques abusives sont inacceptables et doivent cesser. »
Source : BEUC, 24 janvier 2013 – Enquête omnibus réalisée du 12 au 16 juillet 2013 par le BEUC par questionnaires on-line auprès de 1 037 Autrichiens de 16 à 54 ans, 1 045 Français de 16 à 54 ans, 1 057 Polonais de 16 à 54 ans et de 1 029 Suédois de 16 à 54 ans.
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