Ostéoporose : bien soigner sans risques !

28 juin 2004

Une bonne hygiène de vie, cela ne suffit pas pour conserver des os en bon état et pour éviter les fractures dues à l’ostéoporose. Elle est certes favorable à la minéralisation osseuse. Mais en cas d’atteinte par la maladie, elle ne suffira pas à elle seule.

Face à l’ostéoporose, les médecins disposent de différents moyens : des médicaments qu’on appelle les biphosphonates, les traitements hormonaux substitutifs qui permettent de ralentir l’apparition de la maladie, les anti œstrogènes comme le raloxifène, et la calcitonine… Un arsenal thérapeutique qui doit être adapté au cas de chaque patient.

Les biphosphonates ne sont pas des hormones. Leur formule ressemble à l’un des composants naturels de l’os : le pyrophosphate. Grâce à cette ressemblance, ils peuvent se fixer aux os pour les solidifier. Ils créent une couche protectrice sur le tissu osseux, augmentant sa densité et réduisant rapidement le risque de fractures. Ils sont bien intégrés par le squelette, qui devient alors plus résistant.

L’avantage de ces biphosphonates est d’être bien tolérés. Ils entraînent peu d’effets secondaires et comportent peu de contre-indications. Les deux molécules les mieux évaluées sont l’alendronate pour lequel on bénéficie de 10 ans de recul, et le risedronate. A raison d’un comprimé par semaine plutôt qu’un chaque jour, ce qui représente un vrai confort, leur tolérance est aussi nettement améliorée. Une donnée importante, sachant que le traitement contre l’ostéoporose doit être pris pendant plusieurs années ! Ses effets bénéfiques en revanche, sont visibles dès la première année.

Il n’est jamais trop tôt pour prévenir ni trop tard pour traiter l’ostéoporose. Cette maladie peut gâcher votre vie. Elle la raccourcit en moyenne de 10 ans. Alors, prenez conseil auprès de votre médecin.

  • Source : de notre envoyé spécial - Congrès de Nice Osteoporosis and its impact across Europe du 5 au 9 juin 2004

Aller à la barre d’outils