Ostéoporose : plutôt prévenir…

21 mai 2015

En France, 39% des femmes de 65 ans souffriraient d’ostéoporose et 70% des plus de 80 ans seraient également concernées. Ces cinquante dernières années, l’incidence de la maladie n’a cessé d’augmenter. En cause : la diminution du degré d’activité physique mais pas seulement.

L’ostéoporose est une maladie du squelette. Elle frappe surtout les femmes après la ménopause. Elle est caractérisée par une diminution de la densité de l’os, qui augmente ainsi le risque de fractures. Celles-ci concernent le plus souvent les vertèbres (60 000, chaque année en France), le col du fémur (50 000) et le poignet (35 000). L’âge, le sexe féminin, des antécédents familiaux : s’il est impossible d’agir sur certains facteurs de risque, des mesures de prévention existent toutefois. Elles passent essentiellement par l’observation de règles hygiéno-diététiques qui visent à renforcer la masse osseuse.

Bougez…

A l’adolescence, la pratique régulière d’une activité physique permet de renforcer ce capital. Chez la femme ménopausée, l’exercice ralentit la diminution de la perte osseuse. Voilà pourquoi, il est essentiel de bouger, en privilégiant les sports « portés » comme la natation et le vélo. Ils préservent en effet les articulations. L’activité physique est aussi recommandée au sujet âgé afin d’entretenir sa musculature et donc de limiter le risque de chute et de fracture.

Sur le plan alimentaire, les aliments riches en calcium (yaourts, fromages, certaines eaux minérales…) sont à privilégier. Une supplémentation en calcium associée à la vitamine D – qui sert à fixer le calcium sur les os – chez les personnes carencées aide aussi à renforcer les os. Cette carence en vitamine D concerne particulièrement les sujets âgés qui bénéficient le plus souvent d’une faible exposition solaire. C’est particulièrement le cas de celles et ceux vivant en institution.

En parler…

Le tabagisme tend aussi à diminuer la densité osseuse. Voilà donc une raison supplémentaire de ne pas fumer. La consommation d’alcool doit aussi être limitée. Autant d’arguments qui montrent que l’ostéoporose ne doit pas être considérée comme une fatalité. A la moindre question, interrogez votre médecin. Idéalement avant la première fracture…

  • Source : Société française de rhumatologie, site consulté le 28 avril 2015 - HAS, Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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