Ostéoporose : pourquoi des traitements plus espacés ?
03 janvier 2008
Mis à la disposition du corps médical en janvier 2007 l’ibandronate – Bonviva ® – se distingue des autres médicaments contre l’ostéoporose par sa prise mensuelle. Un atout naturellement, pour obtenir une meilleure observance du traitement. Un pas supplémentaire vient d’être fait avec une forme… trimestrielle et injectable.
Près de 3 millions de nos concitoyens souffrent d’ostéoporose. Des femmes pour l’essentiel, atteintes d’ostéoporose post-ménopausique. Elles sont pourtant à peine 600 000 à être diagnostiquées, alors que depuis le 1er juillet 2006 l’examen qui permet de détecter la maladie – l’ostéodensitométrie – est pris en charge par l’assurance maladie, pour les patientes à risque de fractures.
Discutés dans le cadre du 20ème congrès français de Rhumatologie à Paris , les résultats de l’ibandronate montrent une réduction du risque de fractures et une augmentation de la densité minérale osseuse (DMO).
Intéressant enfin pour les malades chez qui la prise par voie orale n’est pas possible, un traitement injectable trimestriellement est proposé depuis octobre. Il s’agit toujours de l’ibandronate, délivré par intraveineuse rapide en ambulatoire. C’est une réponse aux malades qui ne peuvent se plier aux contraintes de la prise orale.
Les biphosphonates en effet doivent être pris à jeun, et le patient doit ensuite conserver une position verticale (assise ou debout) pendant une demi-heure à une heure, sans manger ni boire. Cette alternative à la voie orale est alors susceptible d’améliorer l’observance chez ces patientes. Précisons enfin que ces traitements nécessitent des précautions particulières en cas de soins bucco-dentaires. Elles ont fait l’objet d’un récent courrier des pouvoirs publics aux professionnels de santé, accessible sur destinationsante.com.