











Accueil » Médecine » Rhumatologie » Ostéoporose : préserver la qualité de vie
Lostéoporose affecte une femme sur trois entre 60 et 70 ans. Et plus de deux sur trois au-delà de 80 ans. A léchelle mondiale, cette « épidémie silencieuse » affecterait environ 200 millions de femmes dont la qualité de vie est gravement altérée.
« La qualité de vie » était justement le thème de la Journée mondiale de lOstéoporose, le 20 octobre dernier. Loccasion pour les organisateurs, dinsister sur la prévention des fractures vertébrales et de la hanche, si caractéristiques de lostéoporose et très invalidantes. Et de placer dans de nombreux pays, les professionnels de santé et notamment les pharmaciens au coeur du dispositif dinformation et de prévention.
Véritable fléau mondial, lostéoporose nest pourtant pas une fatalité. La riposte ? Elle doit sorganiser dès lenfance par une bonne hygiène de vie, des apports en calcium et en vitamine D suffisants pour assurer un capital osseux optimal. Dès lenfance donc mais aussi et surtout à la ménopause, période à partir de laquelle la perte osseuse peut atteindre 3% par an !
Sil est associé à une augmentation des facteurs de risques cardiovasculaires ou de cancer du sein, le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) nen conserve pas moins lintérêt de ralentir cette perte osseuse. A condition quil ne soit pas interrompu. Une étude publiée en avril 2003 dans les Archives de Médecine interne aux Etats-Unis, a en effet montré que larrêt du THS est suivi dune reprise de la perte de substance osseuse. Dans tous les cas, celui-ci doit être prescrit au cas pas cas. Mais rappelons également comme la fait récemment lOMS, quil existe dautres moyens et d’autres traitements que le THS pour prévenir lostéoporose.
Source : Neurology Journal, 23 septembre 2003
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