Ostéoporose : préserver la qualité de vie

19 octobre 2003

L’ostéoporose affecte une femme sur trois entre 60 et 70 ans. Et plus de deux sur trois au-delà de 80 ans. A l’échelle mondiale, cette « épidémie silencieuse » affecterait environ 200 millions de femmes dont la qualité de vie est gravement altérée.

« La qualité de vie » était justement le thème de la Journée mondiale de l’Ostéoporose, le 20 octobre dernier. L’occasion pour les organisateurs, d’insister sur la prévention des fractures vertébrales et de la hanche, si caractéristiques de l’ostéoporose et très invalidantes. Et de placer dans de nombreux pays, les professionnels de santé et notamment les pharmaciens au coeur du dispositif d’information et de prévention.

Véritable fléau mondial, l’ostéoporose n’est pourtant pas une fatalité. La riposte ? Elle doit s’organiser dès l’enfance par une bonne hygiène de vie, des apports en calcium et en vitamine D suffisants pour assurer un capital osseux optimal. Dès l’enfance donc mais aussi et surtout à la ménopause, période à partir de laquelle la perte osseuse peut atteindre 3% par an !

S’il est associé à une augmentation des facteurs de risques cardiovasculaires ou de cancer du sein, le traitement hormonal substitutif de la ménopause (THS) n’en conserve pas moins l’intérêt de ralentir cette perte osseuse. A condition qu’il ne soit pas interrompu. Une étude publiée en avril 2003 dans les Archives de Médecine interne aux Etats-Unis, a en effet montré que l’arrêt du THS est suivi d’une reprise de la perte de substance osseuse. Dans tous les cas, celui-ci doit être prescrit au cas pas cas. Mais rappelons également comme l’a fait récemment l’OMS, qu’il existe d’autres moyens et d’autres traitements que le THS pour prévenir l’ostéoporose.

  • Source : Neurology Journal, 23 septembre 2003

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