











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Paludisme : appel à la suppression des taxes et droits de douane
Moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII), pulvérisateurs d’insecticides à effet rémanent (PID) en milieu domestique, tests de diagnostic rapide (TDR)… Tous ces moyens concourent à réduire la morbidité comme la mortalité imputables au paludisme. Pour favoriser leur déploiement dans les pays les plus affectés, il est évidemment nécessaire que leur prix ne soit pas un obstacle.
« Les taxes et les droits de douane peuvent rendre de nombreux produits vitaux inabordables », explique le Dr Halima Mwenesi directrice de l’association M-TAP (Plaidoyer pour la levée des taxes et des tarifs sur les produits antipaludéens). « Il y a dix ans, 40 chefs d’Etat africains s’étaient engagés à réduire ou éliminer les taxes et droits de douane. Or seulement six pays à travers le monde les ont totalement supprimés ».
Au nombre de ces bons élèves, Roll Back Malaria cite la Guinée, le Kenya, l’Ile Maurice, la Tanzanie, l’Ouganda et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Notons au passage que tous ces pays sont anglophones, La majorité des produits utilisés contre le paludisme étant importés, la suppression des taxes et droits de douane constituerait un levier très efficace dans la réduction des coûts.
Source : Partenariat Roll Back Malaria, 9 février 2011
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