Paludisme en voyage : le risque est réel

20 mai 2003

Le danger de contracter le parasite du paludisme lors d’un déplacement en zone infestée est très présent. Et le paludisme, même bien traité, est une maladie mortelle. Pourtant, moins d’un voyageur sur deux suit un traitement prophylactique…

Or le paludisme est au nombre des maladies mortelles contre lesquelles n’existe aucun vaccin, et cette menace-là doit être prise très au sérieux. Une étude publiée par le bulletin Eurosurveillance à partir de chiffres autrichiens, montre que notre garde doit toujours être levée.

Dans les 10 années entre 1990 et 2000, les autorités autrichiennes ont déclaré 924 cas de paludisme ramenés de séjours de vacances. Plus de 80 par an. La mortalité a été conforme à la norme dans nos pays : 12 décès soit une létalité de 1,9%. C’est peu ? C’est surtout stupide, parce qu’à l’analyse il s’avère aussi que 60% seulement de ces malades avaient correctement suivi un traitement basé sur la prise préventive d’un médicament.

Deux enseignements s’imposent à la lecture de ces chiffres. D’abord, ne faites jamais l’impasse sur le traitement préventif de la maladie. Mais aussi, doublez cette précaution et emportez avec vous une moustiquaire imprégnée, un répulsif pratique à utiliser et recommandé par l’OMS (Cinq sur Cinq par exemple). Au lever et au coucher du soleil, sortez toujours avec les bras et les jambes couverts et sans oublier de porter des chaussettes.

  • Source : Eurosurveillance bol. 8, n°04

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