











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Paludisme : la route est encore longue
Ce qui va mieux. L’engagement financier international a certes augmenté, passant de 730 millions de dollars en 2006 à 1,7 milliard en 2009. Désormais, 31% des foyers africains possèdent au moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide, et 24% des enfants de moins de 5 ans bénéficient de leur protection. Quant au nombre de cas, une baisse de 50% au moins est enregistrée dans le tiers des 108 pays touchés par le paludisme.
Les marges de progression. Pour autant et même s’il s’améliore, l’accès aux médicaments comportant de l’artémisinine n’est encore une réalité que pour moins de 15% des enfants concernés. Et les financements restent concentrés sur de petits pays.
La montée des résistances. Deux autres menaces planent : celle de la résistance des parasites aux antipaludéens, et celle des moustiques aux insecticides. Différentes actions doivent être mises en œuvre pour les limiter : prévenir la propagation du paludisme ; diagnostiquer, traiter et suivre les cas de contamination ; proscrire l’utilisation d’artémisinine seule ; et surveiller les signes précurseurs de résistance.
Efficacité. Comme l’a souligné le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS, « l’augmentation du financement de la lutte antipaludique entraîne une extension des outils à notre disposition. L’aide au développement pour la santé est efficace. » Le Plan mondial d’action contre le paludisme doit être poursuivi, pour conforter les premiers acquis… et les améliorer.
Source : OMS, 15 décembre 2009
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.