











Un voyageur sur deux en partance pour une zone où le paludisme est endémique – cest à dire présent en permanence – prendrait le départ sans traitement protecteur adapté ! Cest le résultat dune étude menée, à laéroport de Paris Roissy-Charles de Gaulle, auprès de 5947 voyageurs à destination de lAsie (Thaïlande, Viêt-nam) de lAfrique (Gabon, Côte dIvoire, Kenya), de lOcéan Indien (Madagascar) et de lAmérique latine (Brésil et Venezuela). On croit rêver sinon devant les destinations, du moins en raison des risques encourus.
Certaines souches de Plasmodium, le parasite responsable du paludisme, résistent au traitement le plus courant de cette maladie, la chloroquine. Il est donc parfois nécessaire dutiliser dautres traitements. Mais il nest pas recommandé dy avoir recours lorsque ce nest pas justifié. Or, dans un peu plus de 50% des cas, le choix du traitement pris par le voyageur était inadapté. Comment choisir le « bon conseil »? Les médecins de Roissy ont noté le pourcentage derreur observé en prenant pour référence le risque derreur du médecin tropicaliste. Voici, daprès cette étude, léchelle des risques relatifs présentés par différentes sources dinformation: médecin tropicaliste 1; médecin du travail 1,01; agent de voyages 1,13; médecin généraliste 1,58; ami 3,01 et pharmacien 3,94…
Source : The American Journal of Respiratory Cell and Molecular Biology, May 2000
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