Paludisme, Virus du Nil occidental : une mutation à l’origine des résistances ?

03 juin 2003

Une équipe du CNRS vient de mettre en évidence une mutation génétique chez les espèces de moustiques qui transmettent le paludisme et la fièvre du West Nile Virus. Une mutation à l’origine d’une résistance aux principaux insecticides.

Cette découverte cruciale est l’oeuvre de Mylène Weill et de son équipe, à l’Institut des sciences de l’évolution, Université de Montpellier II. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature.

La mutation observée porte sur le gène ace-1 de ces moustiques. Ce qui est remarquable, c’est qu’elle est présente aussi bien chez les moustiques qui transmettent la fièvre du Virus du Nil occidental que chez ceux qui transmettent le paludisme. Les premiers (Culex Pipiens) sont présents dans 10 pays d’Amérique, d’Europe et d’Afrique. Quant aux seconds, les anophèles ou Anopheles Gambiae, ils sont présents dans de nombreux pays et la mutation a été observée sur des insectes provenant de Côte d’Ivoire.

Les chercheurs tiennent là sans doute, l’une des clés essentielles pour comprendre l’origine des résistances des moustiques aux pesticides. Ces travaux sont donc fondamentaux pour la mise au point de nouveaux insecticides.

  • Source : CNRS, 7 mai 2003

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