Pâques : pourquoi offre-t-on des œufs ?

06 avril 2012

La fête de Pâques est pour beaucoup synonyme de chasse au trésor dans le jardin, à la recherche des œufs décorés ou en chocolat. Cette tradition remonterait à l’Antiquité. L’agence de presse Destination Santé a tenté de vérifier…

« La coutume d’offrir des œufs décorés, teints ou travaillés, existait bien avant l’ère chrétienne. Comme le printemps est la saison de l’éclosion de la nature, l’œuf, représentant la vie et la renaissance, a été probablement le premier symbole utilisé lors de rituels qui datent de la nuit des temps », explique le père Jacques Fournier sur le site de la Conférence des Evêques de France.

Cette coutume a ensuite trouvé sa place dans la tradition chrétienne qui célèbre, au printemps, la résurrection du messie, après 40 jours de Carême. Qu’ils soient distribués par des cloches en France ou un lapin en Allemagne, les œufs peints ou en chocolat seront offerts aux enfants comme aux plus grands ce week-end. « Ils sont le symbole de la résurrection du Christ, car tout en paraissant morts, ils contiennent la vie », précise un représentant de la Conférence des Evêques de France.

L’hygiène pascale

Vous souhaitez consommer les œufs que vous décorerez ce week-end pour Pâques ? Il n’est peut-être pas inutile de rappeler les principales recommandations d’hygiène et de cuisson :

– Avant tout, « n’oubliez jamais de vous laver les mains à l’eau et au savon après toute manipulation d’œufs crus, afin d’éviter une éventuelle contamination croisée et de prévenir la propagation de maladies d’origine alimentaire », insiste Santé Canada, le ministère de la santé canadien ;

– Ensuite, avant de pouvoir les peindre, vous devrez cuire les œufs. « Il est primordial de la faire à une température d’au moins 74ºC ». Ou plus simplement de les laisser 10 minutes dans une eau bouillante ;

– Enfin, pour la décoration, « utilisez un colorant non toxique. Puis conservez toujours les œufs colorés au réfrigérateur dans un contenant couvert et consommez-les dans les sept jours. S’ils sont restés à la température ambiante pendant plus de deux heures, ils ne doivent plus être mangés », conclut Santé Canada.

  • Source : Santé Canada, consulté le 6 avril 2012 - Interview du représentant de la Conférence des Evêques de France, le 6 avril 2012

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