Paralysie cérébrale : un diagnostic complexe
07 octobre 2015
La paralysie cérébrale touche 2 nouveaux nés sur 1 000 en France. ©Phovoir
En France, la paralysie cérébrale infantile concerne 1 800 nouveau-nés chaque année. Soit 1 toutes les 5 heures. D’où vient cette maladie ? Quels en sont les symptômes ? Le point à l’occasion de la Journée mondiale de la paralysie cérébrale, organisée ce mercredi 7 octobre.
« Maladie très fréquente et pourtant ignorée de tous, la paralysie cérébrale infantile est la première cause de handicap moteur de l’enfance », explique le Dr Alain Chatelain, président de la Fondation Motrice. Cette pathologie – contre laquelle aucun traitement n’existe – concerne 1 naissance sur 450. A l’occasion de la journée mondiale dédiée ce mercredi 7 octobre, la Fondation Motrice prévoit :
- L’opération microDON organisée les 9 et 10 octobre à Paris. Le principe, soutenir la Fondation via un don de 2 euros à la caisse du supermarché Monoprix (Avenue de France) ;
- Une vidéo en ligne sur Youtube pour mieux saisir les enjeux liés à la paralysie cérébrale ;
- Des rubans verts disponibles au siège de la Fondation, à porter en guise de symboles !
Quels symptômes ? Cette maladie se caractérise « à la naissance ou au cours des premières années de vie de l’enfant par des lésions au niveau des neurones cérébraux », précise l’INSERM. Dans les six premiers mois, le diagnostic est complexe à poser. Les signes évocateurs peuvent être confondus avec d’autres pathologies : des positions insolites (tendance à privilégier un côté du corps), un strabisme, un retard de croissance, des convulsions, une fonte musculaire, ou un début de surdité (difficile à repérer chez un tout petit). En grandissant, ces troubles du système nerveux se traduisent pas une diminution des capacités intellectuelles, des fonctions de coordination et de la force musculaire. Au total, 125 000 Français vivent avec des séquelles liées à la paralysie cérébrale.
Des facteurs de risque spécifiques. Les nourrissons prématurés ou ceux d’un poids plus faible que la normale sont les plus exposés. Une infection (rubéole, toxoplasmose, herpès…) chez la mère pendant la grossesse, l’exposition à des substances toxiques du fœtus dans l’utérus, un accouchement complexe (présentation en siège) ou encore une jaunisse sévère à la naissance favorisent la survenue d’une paralysie cérébrale.
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Source : Fondation motrice, le mercredi 7 octobre
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Ecrit par : Laura Bourgault : Edité par : Emmanuel Ducreuzet