Parkinson : la libération prolongée au service des patients

07 mai 2010

La maladie de Parkinson touche plus de 150 000 patients en France. Des malades dont le traitement nécessite plusieurs prises par jour. Avec à la clef, une observance déficiente. Aujourd’hui une forme dite à libération prolongée est disponible. Son intérêt ? Elle se prend une seule fois par jour.

La maladie de Parkinson se traduit par un ralentissement des mouvements, une tension musculaire, des tremblements au repos, mais aussi des douleurs à type rhumatismal, l’apparition de symptômes dépressifs et une perte de la mobilité du visage. Quand ces signes deviennent très handicapants, une prise en charge médicale est mise en place.

Le premier traitement repose sur les agonistes de la dopamine qui agissent en mimant l’action de la dopamine. Rappelons que la maladie de Parkinson se caractérise justement par une perte des neurones dits dopaminergiques. Cette classe thérapeutique est particulièrement efficace dans le traitement des symptômes de la maladie.

« La mise à disposition d’une forme à libération prolongée est une avancée très pratique pour les patients » a souligné le Pr Luc Defebvre, neuroloue au CHRU de Lille, au cours des Journées de Neurologie de langue française, à Lyon. « Une seule prise est nécessaire avec l’avantage d’une stimulation plus continue qu’avec la forme immédiate. Je suis convaincu qu’elle va favoriser une bonne observance du patient avec une efficacité équivalente. »

  • Source : Journée de Neurologie de langue française, 27-30 avril 2010

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