Parkinson : l’activité physique pour ralentir l’évolution de la maladie

11 avril 2025

Des bienfaits sur le plan physique mais aussi mental : pour l’association France Parkinson, l’activité physique constitue pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, « un véritable pilier thérapeutique ». Pour quelles raisons ?

Cette Journée mondiale Parkinson – ce 11 avril – constitue l’occasion de rappeler les bienfaits d’une activité physique (AP) régulière, pour les patients souffrant de cette affection neurodégénérative. Et pour cause, comme le souligne la Haute Autorité de Santé (HAS), elle « agit sur les symptômes peu sensibles au traitement pharmacologique » et serait ainsi « susceptible de ralentir l’évolution de la maladie ».

Des bienfaits multiples

En l’occurrence, l’activité physique améliore la marche, aussi bien la vitesse que la longueur du pas. Mais aussi le freezing, le nom donné à cette incapacité temporaire et involontaire d’effectuer le moindre mouvement. Selon l’association France Parkinson, « ce blocage touche les jambes, ce qui empêche de faire de nouveaux pas. Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson décrivent le freezing comme une impression d’avoir les pieds collés au sol ». Autant de bienfaits pour l’équilibre et, en conséquence, une réduction du risque de chutes.

Au-delà, des effets en termes de santé mentale sont également rapportés. La pratique d’une activité physique régulière améliorerait ainsi les symptômes dépressifs, les troubles cognitifs et d’une manière générale la qualité de vie.

En pratique ?

L’activité physique peut prendre différentes formes. Au quotidien, il s’agit de privilégier la marche pour les courts trajets, de prendre les escaliers et non l’ascenseur, et de pratiquer des activités telles que le ménage ou le jardinage, etc. En termes d’activités physiques et sportives (APS), les spécialistes recommandent :

  • le tai chi ;
  • le yoga ;
  • la danse ;
  • la marche nordique.

Des pratiques encadrées

Enfin, les patients souffrant d’une maladie Parkinson peuvent également se voir prescrire un programme d’activité physique adapté (APA) et donc encadré par un enseignant spécialisé et sous contrôle médical. Celui-ci s’avère important car les activités « doivent s’adapter à chaque patient et être prescrites en fonction du stade évolutif de la maladie, des capacités fonctionnelles restantes, de la présence de troubles cognitifs ou d’autres limitations », poursuit la HAS. Le plus souvent il s’agit de pratiques d’endurance, de renforcement musculaire, de souplesse, d’équilibre et de marche. Comme le conclut la HAS, « en cas d’atteinte cognitive, les exercices d’endurance sont privilégiés ».

  • Source : Haute autorité de Santé (HAS) – Association France Parkinson

  • Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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