Partager les repas, l’un des secrets du bonheur

27 mars 2025

Une nouvelle étude révèle un lien surprenant entre le bonheur et une pratique simple : le fait de se mettre à table avec les gens que l’on apprécie et manger ensemble. Des chercheurs britanniques ont découvert que le partage des repas est un indicateur de bien-être aussi important que le revenu ou le statut professionnel. Et cela vaut pour tous les âges, les sexes, les pays et les cultures.

Les repas en famille sont si importants qu’ils sont inscrits au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. A raison puisque ces moments conviviaux sont excellents pour la santé.

Une étude conduite par des chercheurs du University College de Londres en apporte une nouvelle preuve. Ces derniers ont analysé les données de plus de 150 000 personnes dans 142 pays. Les résultats sont sans appel : les personnes qui partagent plus souvent leurs repas déclarent des niveaux de satisfaction de vie plus élevés.

Concrètement, ceux qui partagent toujours leurs déjeuners et dîners se notent en moyenne un point de plus sur une échelle de bien-être de 0 à 10, par rapport à ceux qui mangent seuls. Un point, cela peut paraître peu, mais les chercheurs soulignent que c’est un écart significatif. À titre de comparaison, si les Britanniques gagnaient un point sur cette échelle, le Royaume-Uni deviendrait le deuxième pays le plus heureux du monde (il s’agit actuellement du Danemark, après la Finlande) !

L’Amérique latine et les Caraïbes, champions des repas pris en commun

« C’est la première fois que des données sur le partage des repas sont collectées et analysées à l’échelle mondiale », souligne le Dr Alberto Prati de l’UCL, co-auteur de l’étude. « Nous savions déjà l’importance des liens sociaux pour le bien-être, mais nous avons été surpris par la force du lien entre le partage des repas et les évaluations et émotions positives. »

L’étude révèle également des disparités géographiques. L’Amérique latine et les Caraïbes sont les champions du partage, avec près de deux tiers des déjeuners et dîners pris en commun. L’Europe occidentale, l’Amérique du Nord, l’Australie et la Nouvelle-Zélande suivent de près. À l’inverse, l’Asie du Sud partage moins de quatre repas par semaine.

Aux États-Unis, une analyse des tendances depuis 2003 montre une augmentation du nombre de personnes mangeant seules, notamment chez les jeunes.

Vous l’aurez compris, au-delà du simple fait de manger ensemble, c’est l’interaction sociale qui compte. Partager un repas crée un moment de convivialité, de partage et de connexion avec les autres. C’est une occasion de discuter, de rire, de se confier et de renforcer les liens. Autant d’éléments essentiels à notre bien-être.

  • Source : University College London

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Destination Santé
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