











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Pas de changement dans la mise à disposition des antalgiques en France
L’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) vient de rendre publique l’évaluation de l’association antalgique de paracétamol et de dextropropoxyphène. Sa mise au point, aujourd’hui en ligne, explique les choix de la France.
Pourquoi en effet notre pays n’a-t-il pris aucune mesure particulière concernant les médicaments de cette classe, contrairement aux dispositions prises par les autorités britanniques et suédoises ? Parce que, indique l’Agence, “l’évaluation menée (à sa demande) par les Centres Antipoison (CAP) et qui a pris en compte 1 579 215 cas d’intoxications toutes causes confondues dont 3 164 décès (…) n’identifie pas de risque pour la santé publique comparable à celui observé au Royaume-Uni et en Suède.”
Bref rappel des faits, sur lesquels Destination Santé avait déjà fait le point au mois de février cette année. A cette époque en effet l’agence britannique du médicament annonçait sa décision de retirer du marché dans un délai de 6 à 12 mois, les produits contenant cette association de DXP (dextropropoxyphène) et de PC (paracetamol). Décision imitée par la Suède en mai 2005, le retrait devant devenir effectif dans ce pays en octobre de la même année. Les résultats de l’évaluation conduite en France par les CAP et les conditions spécifiques d’usage de ces produits dans notre pays justifient la décision de l’AFSSaPS.
Cette dernière rappelle en effet que les médicaments en question “ne peuvent être obtenus que sur prescription médicale. Ils sont indiqués pour traiter les douleurs d’intensité modérée à intense lorsque les antalgiques de moindre puissance se sont avérés inefficaces“. Elle rappelle aussi, et c’est un point d’importance, “que la dose quotidienne moyenne de l’association DXP/PC est de 4 gélules et qu’elle ne doit jamais dépasser 6 gélules par jour.“.
Source : AFSSaPS, 29 juillet 2005 et 1er février 2005
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