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Dans la nuit du 30 au 31 mars, à 2h du matin, il sera 3h. Et s’il s’agit d’une « petite » heure de sommeil en moins, les différents travaux conduits sur le sujet montrent que le changement d’heure a bel et bien des effets physiologiques et sanitaires. Selon l’Inserm, « il impacte notre horloge biologique interne, appelée système circadien, et peut induire des effets néfastes sur notre santé ».
L’adaptation de l’organisme à ce décalage horaire varie d’un individu à l’autre et peut durer de quelques jours à plusieurs mois. Les petits enfants et les personnes âgées ont plus de risques de ressentir des effets négatifs, mais c’est aussi le cas des adolescents, des travailleurs de nuit, et de tous ceux souffrant d’un trouble du sommeil, qui auront plus de difficultés pour s’adapter au nouvel horaire.
Aux Etats Unis, l’American Heart Association qui a compilé les études sur le passage à l’heure d’été cite un travail de 2014 dans lequel des chercheurs de l’Université du Colorado ont noté une augmentation de 24 % des crises cardiaques le lundi suivant. Ou bien encore une étude menée en Finlande où des chercheurs ont découvert que le taux global d’accidents vasculaires cérébraux ischémiques était 8 % plus élevé au cours des deux premiers jours suivant le passage à l’heure d’été.
Source : Inserm - American Heart Association – Institut du sommeil et de la vigilance
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dorothée Duchemin
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