Patience et longueur de temps…

16 septembre 1997

Pendant près de 50 ans, la chirurgie a constitué la référence en matière de traitement des troubles urinaires masculins de l’après-cinquantaine. Dès que les troubles devenaient trop importants ou dès les premiers signes de rétention urinaire, le recours au bistouri était pratiquement obligatoire. Il y avait bien quelques médicaments qui réduisaient partiellement la gêne et retardaient l’heure de la chirurgie, mais ce n’étaient que des palliatifs.

Aujourd’hui l’on comprend mieux les mécanismes de l’hypertrophie bénigne de la prostate, et on a mis au point des médicaments vraiment efficaces. Ils bloquent l’évolution de la maladie, et inversent même parfois le cours des choses en diminuant le volume de la glande!

Leur effet bien sûr est progressif. En contrepartie, cet effet est continu, et après plusieurs années de surveillance on peut affirmer que les résultats se maintiennent au fil des mois et des années.

  • Source : JAMA 05.02.97

Aller à la barre d’outils