Un patient décède de la rage en Ile-de-France
03 avril 2014
La rage tue encore 70 000 personnes chaque année dans le monde. ©Phovoir
Selon le ministère des Affaires sociales, un cas de rage humaine importé a été identifié en Ile-de-France. Le patient est décédé. Marisol Touraine, la ministre concernée, a demandé aux autorités sanitaires de prendre en charge les personnes potentiellement exposées.
« Un homme hospitalisé en réanimation dans un établissement francilien est décédé ce jour de la rage », indique le ministère des Affaires sociales. Le Centre national de référence (CNR) de la rage de l’Institut Pasteur avait confirmé le diagnostic mercredi 2 avril. La contamination avait eu lieu lors d’un séjour prolongé au Mali.
Les services hospitaliers concernés, l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France et l’Institut de veille sanitaire (InVS) ont identifié et informé toutes les personnes ayant été en contact étroit avec le malade. Aujourd’hui, aucun cas de transmission interhumaine directe n’a été constaté. Cependant, le personnel soignant et la famille proche ont été pris en charge et dirigés vers un centre antirabique. Objectif, évaluer la pertinence d’une vaccination.
Rappelons que la rage humaine est rare en France. Le dernier cas contracté en Métropole remonte à 1924. Depuis 1970, une vingtaine de cas, contractés à l’étranger, ont été recensés dans l’Hexagone, le dernier ayant été enregistré en 2003. Elle se transmet accidentellement par la morsure d’un animal infecté et de manière plus exceptionnelle d’homme à homme. Comme le rappelle le ministère, « un vaccin antirabique efficace est disponible soit à titre préventif soit après exposition et avant l’apparition des symptômes ».
Pour en savoir davantage, lisez le questions/réponses mis en ligne sur le site santé du ministère des Affaires sociales.
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Source : Ministère des Affaires sociales, 3 avril 2014
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Ecrit par : Emmanuel Ducreuzet - Edité par: Dominique Salomon