Perte des cheveux: le temps joue contre nous

Ce n’est pas à 40 ans, lorsque le mal est fait et bien installé, que vous devez vous préoccuper de votre calvitie: c’est bien avant, lorsqu’elle est encore « naissante » et, surtout, accessible au traitement. Les premiers signes apparaissent autour de 20 ans: le cheveu devient plus fin, vous en trouvez de plus en plus sur votre brosse le matin et observez rapidement la tendance de votre chevelure à se clairsemer.

Dès ce stade, parlez-en à votre dermatologue ou votre médecin de famille au lieu de vous lancer dans des traitements à base de fortifiants et autres baumes embellisseurs. En examinant votre cuir chevelu et en fonction de vos antécédents familiaux il déterminera si vous avez une alopécie androgénétique. Ce ne serait pas si surprenant puisqu’elle concerne 95% de toutes les calvities observées en France!

La perte des cheveux a des causes médicales bien connues et il existe des médicaments qui peuvent enrayer la chute des cheveux et, dans certains cas, permettre une repousse. Ils doivent pourtant être mis en œuvre dès les premiers stades, de sorte qu’il vaut mieux ne pas perdre de temps avant de consulter un dermatologue.