Perturbateurs endocriniens : après le Bisphénol A, le Bisphénol B

16 octobre 2019

Utilisé aux Etats-Unis pour remplacer le Bisphénol A, le Bisphénol B ne serait pas moins dangereux. Selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses), il présenterait « les mêmes propriétés endocriniennes ».

Le Bisphénol B (BPB) est utilisé comme alternative à certains usages du le Bisphénol A (BPA) et du Bisphénol S (BPS) dans certains pays tels que les Etats-Unis. Il y est enregistré en tant qu’additif pour certains revêtements en contact avec les aliments.

Problème, selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire, « le Bisphénol B présente des propriétés endocriniennes similaires à celles du Bisphénol A. » D’après l’Anses en effet, le BPB a notamment la capacité « d’interférer avec la voie de signalisation des œstrogènes, de réduire la production de testostérone, d’altérer la stéroïdogenèse, de modifier la spermatogénèse chez les rats et les poissons-zèbres, ainsi que la reproduction des poissons. »

Pour l’Anses, le fait d’avoir identifié le BPB « comme perturbateur endocrinien (…) permettra d’éviter que l’industrie développe son utilisation ou sa fabrication pour substituer le BPA ou le BPS »

A noter : Bien que non fabriqué ou utilisé comme substance chimique en Europe, le BPB a déjà été retrouvé dans des échantillons biologiques prélevés auprès de populations européennes.

  • Source : Anses, 16 octobre 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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