Pétards : ne gâchez pas le réveillon
29 décembre 2010
La Saint-Sylvestre est traditionnellement l’occasion de faire partir des pétards et autres fusées d’artifice. Et chaque année, les services d’urgence reçoivent des victimes brûlées ou blessées à la main ou au visage. Parfois grièvement… C’est à tel point que certains pétards peuvent entraîner des séquelles irréversibles au niveau de l’ouïe, voire des handicaps corporels sévères.
Dans « Feux d’artifice et pétards, pour que la fête ne finisse pas aux urgences », la préfecture du Bas-Rhin rappelle que « si un mineur veut faire exploser un pétard, la présence des parents ou d’un adulte est indispensable ». Rédigé dans un style très pratique ce livret conseille également aux jeunes « de ne jamais rallumer un pétard qui n’a pas explosé. Mieux vaut le noyer dans une flaque d’eau pour que d’autres ne s’en servent pas ». Pour limiter au maximum les accidents – dont certains peuvent être dramatiques – la règle d’or est de ne jamais garder en main un pétard allumé. Il doit être jeté au sol. Au moins à dix mètres, afin de ne pas risquer un traumatisme sonore. A 10 mètres du lanceur donc, mais aussi de toute autre personne : camarade ou passant.
Selon une étude réalisée par la Fondation Hear the World, certains pétards vendus aux mineurs atteignent des niveaux sonores inacceptables. Près de 130 décibels, alors que le seuil de douleur est en moyenne, de 120 décibels pour l’oreille humaine. « Les excès de décibels des pétards du Nouvel An peuvent entraîner des lésions auditives durables, des acouphènes, voire un traumatisme sonore », précisent les responsables de la Fondation.
La préfecture du Bas-Rhin pour sa part, insiste sur les nuisances occasionnées par les pétarades. « Rappelez-vous que le bruit gêne aussi et peut faire souffrir » souligne-t-elle. Vigilance, respect et modération… Voici les maîtres-mots pour que chacun passe une agréable nuit de la Saint-Sylvestre.
Pour aller plus loin : lire le dépliant d’information de la Préfecture du Bas-Rhin, « Feux d’artifice et pétards, pour que la fête ne finisse pas aux urgences »