











Accueil » Famille » Contraceptions » Pilule du lendemain : gratuite et sans ordonnance pour toutes
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L’année 2023 est entre autres marquée par l’entrée en vigueur d’une mesure visant à protéger les femmes et/ou les couples de grossesses non désirées. Le principe : délivrer gratuitement et sans ordonnance la pilule du lendemain à toutes les femmes, sans critère d’âge.
Pour bénéficier de ce petit comprimé, il suffit de se rendre le plus rapidement possible en pharmacie après un rapport à risque. « Et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte ameli). Les titulaires de l’aide médicale d’État (AME) peuvent également en bénéficier, en présentant leur carte AME », renseigne le site Ameli.fr. Les jeunes filles de moins de 18 ans doivent se munir d’une « simple déclaration sur l’honneur pour justifier leur âge ou leur statut d’assuré social (ou de bénéficiaire de l’AME). Elles peuvent, si elles le souhaitent, demander le secret de la délivrance ».
Le préservatif a rompu en plein rapport ? Vous ne vous êtes pas protégés ? Vous avez oublié votre pilule ? Alors la pilule du lendemain est le premier réflexe à adopter, « au plus tard dans les 3 jours pour les spécialités à base de levonorgestrel et dans les 5 jours pour la spécialité à base d’ulipristal acétate », poursuit Ameli.fr.
A noter : la pilule du lendemain reste un contraceptif d’urgence. Son existence comme sa facilité d’accès ne doivent en rien vous éloigner de mesures de précautions plus stables que sont les contraceptions hormonales (pilules, stérilets, patchs, implants), les stérilets au cuivre, les capes cervicales, le diaphragme, l’anneau vaginal ou encore les spermicides et des méthodes de contraception définitive. Tout en privilégiant l’usage d’un préservatif* si votre couple est récent ou s’il s’agit d’une relation ponctuelle, pour limiter le risque de grossesse et éviter les contaminations par les infections sexuellement transmissibles (IST).
*utilisé seul, le préservatif est un dispositif de résistance contre les IST mais n’est pas considéré comme un moyen de contraception. Pour ce faire, il doit être en employé en complément d’une pilule, d’un stérilet ou tout autre dispositif protecteur contre une fécondation en tant que tel
Source : Ameli.fr, le 9 janvier 2023
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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