Piscines privées : du rêve et… des cauchemars !

18 juin 2001

En France, un noyé sur deux en bassin privé a moins de cinq ans ! Et 70% de ces accidents seraient évités avec de simples clôtures de protection. Comme en Australie ou dans certains Etats américains par exemple.

Depuis 3 ans, l’association Sauve qui veut se bat pour diminuer le nombre de noyades parmi les jeunes enfants. Et comme nous l’explique Laurence Pérouème, sa présidente, il faut d’abord faire prendre conscience aux gens qu’une piscine non protégée est une véritable arme ».

Elle a malheureusement de cette question une connaissance intime : son fils de 16 mois s’est noyé dans une piscine en 1996… Comme une trentaine d’enfants de 1 à 4 ans, chaque année en France. Et ajoute-t-elle, « dans pratiquement tous les cas un adulte est présent. Mais il suffit de s’absenter quelques secondes ou de replonger la tête dans un bouquin et c’est déjà trop tard. C’est effrayant comme ça va vite » !

Un jeune enfant peut se noyer dans 20 centimètres d’eau ! Alors la meilleure prévention reste de rendre inaccessible le bassin à ces bouts de chou. En posant par exemple des grillages de protection. Dans certains états américains, ils ont fait baisser de 70% le nombre des accidents. En France, 5% à 10% seulement des 500 000 bassins seraient protégés…

A l’initiative du sénateur Jean-Pierre Raffarin, une proposition de loi est à l’étude pour les rendre obligatoires. Laurence Pérouème oeuvre en coulisses. Pour que les piscines ne contiennent plus que du rêve… Pour tout renseignement, Sauve qui veut, 1 villa Sainte-Croix, 75 017 Paris, par téléphone au 01 42 29 47 53 ou par courriel : president@sauvequiveut.asso.fr. Site internet : http://www.sauvequiveut.asso.fr/

  • Source : Alliance des Recherches sur le Cancer, 23 mai 2001

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