











Accueil » Santé Publique » Médicaments » Plate-formes de soins : Santéclair aligné par lOrdre
Le Conseil national de lOrdre des pharmaciens napprécie pas dêtre pris comme en otage selon lui, par les représentants de la plate-forme de services en santé Santéclair. Il le lui a fait savoir à plusieurs reprises. La dernière par voie de presse
La société en question filiale des groupes AGF et MAAF/MMA – agit en fait comme prestataire pour un peu plus de 5 millions de clients de complémentaires santé. Un beau panier de clientèle, pour le compte duquel logiquement, elle prospecte les pharmaciens dofficine. Objectif : conclure des contrats de partenariat et de fourniture privilégiés.
Le problème ? Daprès linstance ordinale, ces représentants se prévalent dune approbation de lOrdre. Une démarche en contradiction avec des mises en garde qui remonteraient à mai 2002 et doù il ressortait en particulier que lOrdre nentendait pas « soutenir un projet commercial particulier y compris par loctroi, explicite ou implicite, dun agrément quelconque. » Comme par ailleurs il avait été indiqué à Santéclair « quaucune forme de communication ( ) ne devait faire état dune approbation ordinale ni comporter de référence à lOrdre des pharmaciens », la présidente de la Section centrale A, Isabelle Adenot, se fâche sérieusement.
Elle a été jusquà formaliser sa colère par un courrier officiel au directeur du développement de Santéclair. Courrier assorti dun appel public aux confrères qui seraient encore démarchés. Avec une demande sans ambages, de prévenir la Section A par écrit. Nous avons joint Frédéric Cosnard, directeur du Développement de la plate-forme. Surpris, il assure que les représentants de Santéclair étudiants en pharmacie ou pharmaciens diplômés – ont pour instruction stricte dindiquer en tout et pour tout « que le contrat (proposé) respecte en tous points les principes déontologiques qui sappliquent à la profession ».
Cest naturellement la parole de lun contre lautre
mais un point est surprenant. Cest quil puisse être interdit à une entité de faire même simplement savoir quelle a été en contact avec une autre. Une approche qui manque pour le moins de transparence, et ne doit pas simplifier la tâche des officinaux soucieux du caractère déontologique des contrats proposés.
Sources : Bulletin de lOrdre des Pharmaciens, 26 mars 2004 et Entretien M. Frédéric Cosnard, 1er avril 2004
Source : WHO/UNICEF, 23 March 2004
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