











Excepté pour un simple baptême, vous aurez besoin d’un certificat médical de non contre-indication datant de moins d’un an. Un médecin généraliste pourra en général vous le fournir. Dans certains cas, vous devrez voir un médecin du sport voire un médecin fédéral. Il vérifiera vos antécédents sportifs et de santé, et procédera entre autres choses, à un contrôle ORL et cardiologique. Grossesse, épilepsie, asthme par exemple, constituent des contre-indications à la plongée. Pensez aussi à faire une visite annuelle chez le dentiste, en lui précisant que vous êtes plongeur. Ou que vous allez le devenir…
Quel équipement?
Vous aurez besoin de palmes, d’un masque, de gants, de bottillons, d’une combinaison – à moins de plonger en eaux vraiment chaudes – d’une ceinture de plomb sans laquelle vous ne pourrez pas descendre, et de bouteilles. Une partie de cet équipement vous sera prêtée par le club avec lequel vous plongez. Si vous pratiquez régulièrement et souhaitez acheter votre matériel, adressez-vous naturellement à un revendeur spécialisé.
Avant et pendant la plongée
Pour plonger, vous devez d’abord… être en forme ! Pas de fatigue, de troubles digestifs ou d’affections ORL – rhume ou sinusite…- ni de stress important. La plongée est un sport à risque, ne le pratiquez pas à la légère.
Quand vous descendez sous l’eau, la pression augmente. Et naturellement, elle diminue à la remontée. Ces changements de pression – surtout pour la remontée – peuvent entraîner des barotraumatismes au niveau des oreilles, des sinus, des yeux, des dents et des poumons. Vous devez donc descendre et remonter lentement, pour permettre aux pressions externe et interne de s’équilibrer. Par exemple à la descente, vous ferez une manœuvre de Valsalva (souffler en tenant la bouche fermée et le nez pincé) pour éviter de ressentir cette pression dans les oreilles.
A la remontée, vous ne bloquerez surtout pas votre respiration. Ce serait vous exposer à un accident – gravissime – de surpression pulmonaire. Votre remontée devra aussi être lente pour permettre à l’azote accumulé dans votre sang pendant la plongée, d’être évacué. Toutes ces précautions vous seront enseignées en détails pendant votre formation, avant la plongée. Prêtez-y bien attention.
Source : FFESSM (Fédération française d'Etudes et de Sports sous-marins) – Code Vagnon, Plongée Niveau 1, Denis Jeant, Les éditions du plaisancier, 352 pages, 22,11 euros.
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