
Dans l’attente des AVs. « Beaucoup d’enfants se retrouvent sans AVs et n’ont pas pu rejoindre l’école en septembre », explique la Fédération nationale des Associations au Service des Elèves présentant une situation de handicap, la FNASEPH. Ils seraient entre 5 000 et 6 000 dans ce cas, soit 10% des enfants concernés. Or « les nouveaux AVs annoncés par le Premier ministre ne seront en place au mieux, qu’en octobre ».
Si elle a relevé « une volonté d’écoute » de la part des pouvoirs publics, la fédération insiste toujours sur les multiples difficultés et les discriminations dont sont victimes parents et enfants. Elles se manifestent particulièrement sous la forme de refus d’accès au transport scolaire ou à la cantine. Sans compter que « certains enfants n’ont pu être accueillis en classes d’intégration scolaire (CLIS) et en unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS). Et cela en raison d’un manque récurrent de places. Ils ont dû accepter une solution peu adaptée à leurs besoins. »
En finir avec le « millefeuille » des contrats. Les représentants de la FNASEPH demandent une refonte de l’accompagnement scolaire. « Tant qu’il reposera sur un assemblage de contrats précaires, avec des personnels aux statuts différents, les parents et leurs enfants handicapés vivront encore des rentrées scolaires difficiles ».

Source : Fédération nationale des Associations au Service des Elèves présentant une situation de handicap (FNASEPH)
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