











A partir d’une étude réalisée chez la souris, une équipe française de l’INSERM a dévoilé une partie des mécanismes régulateurs de la croissance musculaire. Un travail qui ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement des atrophies musculaires.
La plupart des thérapies actuelles qui visent à augmenter le volume des muscles – hormone de croissance par exemple- présentent un risque majeur. Elles ne sont pas “sélectives“. C’est-à-dire qu’elles induisent à la fois une augmentation du volume et du nombre de cellules musculaires. Avec un risque de prolifération anarchique susceptible d’engendrer des tumeurs.
Au cours de leur travail, Mario Pende et Athanassia Sotiropoulos, de l’équipe Avenir-INSERM à Paris, ont mis en évidence le rôle majeur de la protéine S6K1, dont l’action restait jusqu’ici méconnue. L’espoir est réel. D’ici une dizaine d’année, cette protéine pourrait devenir la cible de nouveaux traitements “qui présenteraient un faible risque de tumeurs“.
Source : INSERM, 1er mars 2005
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