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Accueil » Médecine » Pneumologie » Pneumothorax : les fumeurs en première ligne
Fréquents, les pneumothorax touchent entre 8 000 à 10 000 patients chaque année en France. Des hommes en majorité et des fumeurs ou ex-fumeurs. Aujourd’hui, cette maladie bénéficie d’un traitement très efficace en ambulatoire.
Le pneumothorax correspond à un épanchement d’air dans la cavité pleurale. La poche d’air se trouve donc entre la face interne de la cage thoracique et la face externe du poumon. Ce dernier subit dès lors une décompression. Pathologie handicapante, douloureuse, mais de bon pronostic, le pneumothorax peut être facilement pris en charge. Il est par ailleurs possible d’en prévenir la récidive.
L’expérience menée au sein du centre « SOS pneumothorax » au CHU de Tenon (Paris) permet de prendre la mesure de l’épidémiologie de cette affection. En huit mois, 108 patients y ont été pris en charge : 85 hommes et 23 femmes. Parmi eux, 24 étaient non-fumeurs et 84 fumeurs ou ex-fumeurs.
Le traitement en ambulatoire est 5 fois moins coûteux
Le traitement consiste à aspirer l’air à l’aide de drains pour pouvoir « recoller » la plèvre au poumon. Le taux de récidive chez les jeunes s’établit à 15%. Chez les patients porteurs d’une maladie respiratoire chronique, notamment la BPCO, il est plus élevé (près de 50%). Par ailleurs, les pneumothorax dits « spontanés » sont 15 fois plus fréquents chez les fumeurs.
Aujourd’hui, le drainage portatif et en ambulatoire fait partie des techniques qui se développent. Les services de pneumologie du CHU de Rennes et de Lorient ont récemment réalisé une étude médico-économique sur cette technique. Résultat, elle permet une prise en charge tout aussi efficace et surtout 5 fois moins coûteuse.
Source : 17e Congrès de pneumologie de langue française, du 1er au 3 février 2013 (Lille).
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