Poissons et Omega 3 : les nouvelles preuves

26 janvier 2001

Mesdames, sachez qu’il vous est possible de réduire nettement votre niveau de risque vasculaire cérébral par une alimentation bien choisie.
D’après la Nurses’ Health Study, qui a pris en compte des dizaines de milliers d’infirmières suivies dans la région de Boston, le fait de consommer de grandes quantités de poisson et des acides gras du type Omega 3 autoriserait une baisse de 7% à 52% du risque de thrombose cérébrale.

Ce n’est pas rien ! Hiroyasu So et ses collègues fondent leurs conclusions sur le suivi, pendant 14 ans, de pratiquement 80 000 femmes âgées de 34 à 59 ans. Les résultats observés paraissent intangibles, et font ressortir une relation directe entre la diminution du risque vasculaire et la fréquence des repas de poisson. Les résultats les plus favorables ont ainsi été obtenus chez les femmes qui en consommaient « cinq fois ou plus par semaine ».

Un seul bémol se fait jour dans les statistiques qui ressortent de cette étude. Seuls les accidents vasculaires provoqués par la formation d’un caillot sanguin – les thromboses – ont été affectés par la prise de poisson. La fréquence des accidents vasculaires cérébraux à caractère hémorragique n’a en rien été affecté par le régime alimentaire…

  • Source : Journal of the American Medical Association, 17 janvier 2001

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