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Hausse des hospitalisations et de la mortalité : en Ile-de-France la pollution atmosphérique fait de nombreuses victimes, notamment parmi les moins de 15 ans. Les derniers résultats de l’étude Erpurs révèlent ainsi des chiffres saisissants.
Erpurs – pour Evaluation des Risques de la Pollution Urbaine sur la Santé – a été lancée en 1990 par l’Observatoire régional Ile-de-France de la santé. Avec l’ambition de mieux comprendre les effets de la pollution atmosphérique urbaine sur la santé.
Aujourd’hui, ceux-ci sont désormais bien évalués. Entre 1990 et 2000, les auteurs ont noté que les jours où le dioxyde d’azote passe de ses niveaux les plus bas à ses valeurs médianes il se produit une hausse de 8% des hospitalisations pour asthme parmi les enfants de moins de 15 ans. Une tendance d’autant plus préoccupante que les chiffres les plus faibles ne concernent que 18 jours dans l’année, tandis que les valeurs médianes en question sont observées… un jour sur deux !
Ces mêmes jours, les hospitalisations pour maladies de l’appareil circulatoire augmentent de 3,3% et la mortalité de 2% ! D’après les auteurs, « une diminution même minime du niveau de ces polluants entraînerait des bénéfices réels pour la santé ». Ainsi, une baisse de 20% du niveau de dioxyde d’azote éviterait 3,4% des hospitalisations pour asthme parmi les enfants de moins de 15 ans…
Source : Panorama du Médecin n°4882, Erpurs.
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