Pollution atmosphérique : mieux informer sur les risques

16 mai 2012

Le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) vient de publier un rapport sur La pollution dans l’air ambiant. Ses responsables critiquent la politique actuelle centrée uniquement sur la gestion des « pics » de pollution.

La pollution par les particules est à l’origine du développement des maladies cardiovasculaires, respiratoires, des cancers et des allergies. Générée essentiellement par les transports et les activités industrielles, elle est chaque année responsable directement ou indirectement de 400 000 décès prématurés en Europe.

« Pour lutter efficacement contre les particules en suspension dans l’air et garantir une meilleure qualité de l’air au long cours, une politique centrée sur la gestion des ‘pics’ de pollution n’est pas suffisante », explique Denis Zmirou-Navier du HCSP.

A ses yeux, « la priorité doit être donnée à la réduction des expositions chroniques, significativement plus néfastes en termes de santé publique ». Selon la HCSP, une baisse de la moyenne annuelle des concentrations en particules atmosphériques aurait donc une incidence beaucoup plus importante sur la baisse de la mortalité. « Elle permettrait également de réduire significativement l’occurrence des ‘pics’ de pollution ».

Enfin pour Denis Zmirou-Navier, il est essentiel de mieux sensibiliser le public. « Une information régulière et ciblée est indispensable pour sensibiliser efficacement la population générale et les professionnels sur les risques liés à la pollution ».

Aller plus loin : prendre connaissance de la synthèse du rapport.

  • Source : HCSP, 2 mai 2012

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