











Accueil » Santé Publique » Pollution intérieure : adultes et enfants, tous contaminés !
Virojt Changyencham/Shutterstock.com
A quel point les bisphénols, phtalates et autres parabènes nous contaminent-ils ? Pour le savoir, Santé publique France a mesuré la présence de ces polluants dans l’organisme des enfants et des adultes. Résultat : certaines substances sont détectées dans l’ensemble de la population !
Santé publique France a mis en place un programme de biosurveillance s’appuyant sur l’enquête Esteban pour mesurer la présence de polluants de l’environnement dans le corps humain.
Les travaux ont été menés sur un échantillon représentatif de la population générale composé de 1 104 enfants et 2 503 adultes. Des prélèvements biologiques (urines, cheveux…) ont ainsi été effectués et un questionnaire sur les habitudes de vie, les consommations alimentaires, les caractéristiques des participants a été rempli par chacun.
Il ressort que les bisphénols (A, F et S), les phtalates, les parabènes, les éthers de glycol, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés ont été retrouvés dans l’organisme de tous les participants. Or comme le rappelle Santé publique France, ces polluants « sont pour certains des perturbateurs endocriniens ou des cancérigènes, avérés ou suspectés. »
Les enfants en première ligne
Du côté des sources d’exposition, on trouve l’alimentation, mais pas seulement. « L’utilisation de produits cosmétiques et de soins augmente les niveaux d’imprégnation des parabènes et des éthers de glycol », note Santé publique France. « La fréquence de l’aération du logement a une influence sur les niveaux d’imprégnation des perfluorés et des retardateurs de flamme bromés : plus le logement est aéré, plus les niveaux d’imprégnation sont bas. »
Par ailleurs, des niveaux d’imprégnation plus élevés ont été retrouvés chez les enfants. « Plusieurs hypothèses issues de la littérature pourraient expliquer ces niveaux », explique Santé publique France. « Des contacts cutanés et de type ‘main bouche’ plus fréquents pour des produits du quotidien (jouets, peintures…) ; des expositions plus importantes liées par exemple à une exposition accrue aux poussières domestiques ou à un poids corporel plus faible par rapport à leurs apport alimentaires, comparativement aux adultes. »
Source : Santé publique France, 3 septembre 2019
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon
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