











Plus d’un Français sur deux n’est pas satisfait par son sommeil. Dans le cadre de la 13e journée du sommeil qui se tient ce vendredi, l’Institut national de sommeil et de la vigilance (INSV), fait le point sur les conditions idéales pour mieux dormir. D’après son enquête 2013 « Sommeil et environnement » récemment publiée, trois ennemis du sommeil ressortent : le bruit, la température et la lumière.
Le bruit, perturbateur n°1
Selon les résultats de cette enquête, « 52% des Français sont gênés par le bruit au moment de s’endormir. » Dans l’immense majorité des cas (92%), les sons viennent de l’extérieur. Moteurs de voiture ou de camion, klaxons…, « même en plein sommeil, l’oreille continue d’écouter. Ces bruits entraînent donc une fragmentation du sommeil » explique de Dr Joëlle Adrien, Présidente du conseil scientifique de l’INSV. « Résultat, le matin, on se sent moins reposé. A long terme, on devient nerveux, irritable, sans parler des risques de maladies cardio-vasculaires. » S’il est difficile de lutter contre ces gênes (si ce n’est en utilisant des bouchons d’oreille), ce n’est pas le cas du deuxième perturbateur : la lumière.
Ne laissez pas entrer… les portables !
Elle joue un rôle crucial dans la synchronisation de notre horloge biologique. Or, pour le Pr Damien Léger, Président de l’INSV, « l’envahissement de la chambre par les portables constitue un problème préoccupant. La nuit, 42% des Français dorment avec leur mobile allumé et les sonneries réveillent 64% d’entre eux. » Et donc, bien évidemment, 67% des « réveillés » lisent leurs message et 21% y répondent. « Le sommeil est donc perturbé à la fois par le bruit et la lumière de l’écran ». Pour l’INSV, « pour un bon rythme, il faut des nuits bien noires. » Sans appareil électronique dans la pièce en somme, avec des volets qui ne laissent pas passer la lumière et des rideaux opaques.
Prenez la température
Pour un sommeil de qualité, la température idéale de la chambre doit se trouver entre 16°C et 18°C. Par ailleurs, il est judicieux d’éviter les activités physiques, qui réchauffent le corps ou encore les bains chauds le soir, après 17 heures. Tout cela augmente la température interne. Ce qui contrarie sa chute physiologique lors du sommeil qui suit.
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : David Picot
Source : Institut national de sommeil et de la vigilance, 21 mars 2013
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