Pour la femme de 60 ans, c’est quasiment prescription impossible !

26 décembre 2005

Dur, dur, d’être une mamie active. Sexagénaire et grand-mère, Mary Kennedy sait de quoi elle parle. Présentatrice à la télé irlandaise, elle est très impliquée dans la vie associative. Atteinte d’ostéoporose, elle dit sa rage d’être empêchée de vivre !

Ce membre du Conseil de l’Irish Osteoporosis Society connaît bien le sujet. L’ostéoporose, c’est presque une affaire de famille chez les Kennedy. “Quand ma mère a été victime de plusieurs fractures vertébrales toutes les femmes de la famille ont été contrôlées. Résultat : cinq diagnostics d’ostéoporose.” Chanceuse, Mary a été traitée avant même d’être victime d’une première fracture. Un luxe sur lequel il ne faudrait pas compter en France.

Pour elle, les choses se sont plutôt bien passées. “J’ai juste trouvé compliqué de prendre chaque jour mon alendronate -son traitement contre l’ostéoporose, n.d .l.r. – avec en plus de la vitamine D et du calcium. Et quand, à cause de la ménopause j’ai perdu mes oestrogènes, il a fallu compter avec ça aussi. Le plus dur, c’est qu’il faut faire attention à tout : à ne pas porter de valises ni de sacs lourds, et à bien faire tous les mouvements en position de charge.” Bref, les actes les plus simples de la vie s’en trouvent compliqués.

Maintenant que je peux prendre mon traitement contre l’ostéoporose une fois par semaine seulement, c’est un vrai progrès” concède-t-elle. “Mais il y a encore les autres médicaments qui vont avec. Le calcium, pas toujours facile à digérer, la vitamine D… Tous ces comprimés, c’est une contrainte.” Les médecins déplorent parfois le manque d’observance des malades. A juste titre. Mais à la décharge de ces derniers, reconnaissons qu’il est parfois bien compliqué d’être discipliné…

  • Source : Interview Mary Kennedy à Genève, 2nd Joint Meeting of the European Calcified Tissue Society and the International Bone and Mineral Society, 25-29 juin 2005

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