











Un avis de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) recommande aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux enfants de moins de 30 mois, de ne pas consommer d’espadon, de marlin ni de siki.
Et de se limiter sur une liste d’autres poissons. Dans le premier cas la gêne est minime. Rares en effet sont les enfants de cet âge qui se voient offrir ces seigneurs que sont l’espadon, son cousin le grand marlin bleu ou les différents requins regroupés sous le nom de siki… En revanche, les poissons prédateurs sauvages dont la liste figure dans cet avis sont eux, beaucoup plus communs. On y retrouve pêle-mêle la baudroie ou la lotte, le loup de l’atlantique – mais pas semble-t-il son cousin de méditerranée…- l’anguille, la civelle, le flétan et bien d’autres…
Pas de panique toutefois. Il est simplement conseillé de se limiter à une portion de 150 g par semaine – pour les mères allaitantes et futures mamans – ou de 60 g pour les enfants avant 30 mois. Le motif en est un resserrement des teneurs maximales réglementaires en mercure, que ces poissons prédateurs ont tendance à concentrer “à des teneurs relativement élevées“. Il ne s’agit donc pas d’une alerte qui tiendrait à une augmentation du niveau de contamination de ces poissons.
Par ailleurs, les responsables de l’AFSSA comme leurs autorités de tutelles, rappellent que ces limitations s’appliquent à ces seuls poissons, “en plus des autres poissons consommés“. Précision judicieuse, qui nous est une occasion de rappeler que l’OMS recommande une consommation diversifiée de poisson, et cela au moins deux fois par semaine.
Source : AFSSA 6 juillet 2006, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, Ministère de la Santé et des Solidarités 26 juillet 2006 - Crédit Photo : Morrisdale-Fotolia
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.