Pour notre santé et celle de la planète, mangeons moins mais mieux
12 août 2019
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Prendre soin de notre santé, de notre ligne, de notre environnement. Ces dernières années le mieux manger rime aussi avec le respect de la nature. Et avouons-le ce n’est pas si difficile. Suivez le guide !
Doucement sur les quantités. Nos sociétés occidentales nées des Trente glorieuses prônaient l’abondance alimentaire. Rappelez-vous des repas à rallonge de 5 à 7 plats les dimanche midi. Ces caddies débordant de produits alimentaires. Ces réfrigérateurs dont l’embonpoint n’en finissait plus. Si nos habitudes ont fort heureusement évolué, nous avons encore des progrès à réaliser pour limiter le gaspillage et donc préserver l’environnement. Sans oublier que réduire les quantités, c’est aussi faire le pari d’une meilleure santé. Voici quelques exemples de quantités :
– Pour la viande (hors volaille), nous n’avons pas besoin de plus de 70 grammes par jour. Au-delà, vous augmentez vos risques de cancer. Sans oublier l’impact environnemental de plus en plus décrié ;
– Côté charcuterie, la limite officielle s’établit à 25 g ;
– Deux fois par semaine, consommez du poisson à raison de 100 g par personne. Soit un pavé de saumon ou une boîte de sardines ;
– 5 fruits et légumes par jour, sachant qu’une portion correspond à 100 g (une tomate de taille moyenne, une poignée de tomates cerise, 1 poignée de haricots verts, 1 bol de soupe, 1 pomme) ;
– Enfin l’alcool. La nouvelle campagne a le mérite d’être claire : deux verres maximum et pas tous les jours !
Moins de sel pour votre cœur. Nous avons toujours la main trop lourde avec le sodium. Pourtant l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de consommer moins de 5 grammes par jour chez les adultes, soit l’équivalent d’une cuillère à café. Mais pourquoi cette recommandation ? Absorber moins de 5 grammes par jour contribue à faire baisser la tension artérielle et donc à réduire le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde.
Pour réduire vos apports en sel, fuyez les plats préparés et les aliments transformés. C’est en réalité la principale source de sodium. Optez enfin pour du sel gris, du sel de céleri, de la sauce soja (avec parcimonie), le sel hyposodé, les algues et bien entendu les épices.
Moins de sucre. Le sucre se cache partout. Et vous le savez, en excès, il contribue à la survenue du diabète et donc des maladies cardiovasculaires. Evitez les jus de fruits, les boissons sucrées et les sodas. Et si vraiment vous ne pouvez vous en passer, limitez-vous à un verre par jour.
Idem pour les céréales sucrées du petit déjeuner, les gâteaux, les crèmes dessert, les glaces. D’autant plus s’il s’agit de produits transformés ou ultra-transformés. Lesquels s’avèrent friands d’additifs (colorants, émulsifiants, conservateurs, exhausteurs de goût…).
La tendance locavore, bonne pour la santé et l’environnement. L’approvisionnement d’aliments de proximité, voilà en quelque sorte la définition du locavore. Cette tendance permet tout à la fois de respecter l’environnement, de reconnaître le travail des agriculteurs, éleveurs et artisans de votre région. Le tout avec la certitude d’être bien informé sur l’origine des aliments.
Vous trouverez facilement des contacts d’associations, de boutiques, de ventes à la ferme. En ville, pour trouver l’AMAP la plus près de chez vous, rendez-vous sur le site http://www.reseau-amap.org/. Toutes les adresses françaises y sont répertoriées. Pensez aussi aux points de vente collectifs (PVC), rassemblant « une dizaine ou une vingtaine de producteurs en général pour mettre sur pieds un magasin de vente directe ».