











Accueil » Médecine » Maladies cardiovasculaires » Pour vivre longtemps, vivons debout !
La sédentarité affecte vraiment notre capital santé. Une équipe australienne avait déjà démontré en 2010, que la mortalité cardiovasculaire s’élevait de 20% pour chaque heure passée quotidiennement devant la télévision. D’où une première alerte ciblant les adeptes de la télé à outrance, que les Américains appellent des ‘couch potatoes’ (‘pommes de terre sur canapé’ en français, n.d.l.r.)
Cette fois-ci, le Dr Peter Katzmarzyk et ses collègues du Centre de Recherche biomédicale de Pennington en Louisiane (Etats-Unis) sont allés plus loin dans l’analyse des comportements… et de leurs conséquences. Et la télévision n’est plus seule à faire figure d’accusée, puisque l’abus de la station assise en lui-même, est considéré comme un facteur de risque.
Les auteurs s’appuient pour cela, sur l’ Enquête nationale sur la Santé et la Nutrition (NHANES) américaine. Une étude très large, puisqu’elle a concerné chaque année un échantillon de 5 000 Américaines et Américains représentatifs de la population nationale. Ces derniers ont été suivis en 2005/2006, puis en 2009/2010.
A partir de 360 minutes par jour, la position assise est nuisible
Ils ont ainsi estimé les effets théoriques d’un facteur de risque déterminé – la sédentarité – sur une large population. Et c’est ainsi qu’ils sont parvenus à montrer que le fait de « rester assis ou de regarder la télévision plus de 6 heures par jour réduit l’espérance de vie. »
Dans le British Medical Journal, ils estiment ainsi que « le fait de limiter cette position à moins de 3 heures par jour et de regarder la télévision moins de 2 heures permettrait d’augmenter l’espérance de vie d’un an et demi à deux ans. » Que l’on se rassure, ils n’en concluent pas pour autant « qu’une personne sédentaire doive s’attendre à vivre 2 ans de moins qu’un sujet plus actif ». A ce stade, ils recommandent seulement – et avec raison – la mise en œuvre de travaux complémentaires. C’est la meilleure façon de déterminer plus précisément les risques liés à la sédentarité.
Source : British Medical Journal, 10 juillet 2012
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.