Pour votre coeur et votre santé, marchez…
21 février 2005
Meilleure irrigation sanguine, pression artérielle diminuée… La pratique d’une activité physique modérée et régulière comme… la marche, est vraiment l’un des meilleurs moyens de rester en bonne santé. En particulier chez la femme, après la ménopause.
Ce constat ressort d’une étude coordonnée par la Fédération française d’Education physique et de Gymnastique volontaire (FFEPGV) et réalisée en collaboration avec l’équipe du Pr Pascale Mauriège et du Pr Gérard Auneau de l’Université Paul Sabatier de Toulouse. L’objectif était d’évaluer l’impact d’une activité physique sur le risque cardiovasculaire de la femme ménopausée. Car en France, les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité. Elles sont responsables de 29% des décès chez les hommes et de 37% chez les femmes, tous âges confondus.
Les auteurs ont donc suivi 280 femmes en bonne santé, sédentaires ou faiblement actives. Toutes présentaient un indice de masse corporel (IMC) supérieur à 25, traduisant un surpoids. Durant 16 semaines elles ont participé à 3 marches actives hebdomadaire -c’est-à-dire menées à pas vif- de 45 minutes chacune, dont deux encadrées par des animatrices de la Fédération et suivant un protocole expérimental.
Moins le coeur est actif, plus il se fatigue !
Les résultats obtenus ont été spectaculaires. Notamment sur le plan cardiovasculaire. Avec une diminution du LDL-cholestérol (le mauvais de la bande) et une hausse du bon cholestérol, le HDL. Le taux de triglycérides s’inscrit également à la baisse, au même titre que la glycémie à jeun et la pression artérielle au repos. Ce n’est pas tout. En moyenne, les participantes ont perdu plus d’un kilo, traduisant ainsi une diminution de leur masse grasse. Elles ont aussi amélioré leur ” indice de forme “.
Comme le souligne Gérard Auneau, Président de la FFEPGV, ” ce travail démontre qu’il existe des moyens simples et peu coûteux d’améliorer sa santé, et de lutter contre les méfaits de la sédentarité. Une marche active et régulière de 45 minutes, 3 fois par semaine, permet vraiment de réduire les risques cardiovasculaires “.
La sédentarité est en effet le pire ennemi de notre coeur. Comme n’importe quel muscle privé d’entraînement, celui-ci perd sa puissance de contraction. Il envoie donc moins de sang dans le corps et moins d’oxygène aux muscles et aux organes. Il doit compenser cette baisse de régime en augmentant le rythme de ses contractions. Résultat : il se fatigue plus vite.
Il faut donc l’entraîner, dépenser de l’énergie, brûler des calories. En un mot, bouger ou marcher, comme le propose la FFEPGV à ses 562 000 pratiquants répartis dans 7 700 clubs affiliés ! Pour en savoir davantage sur ce sujet et sur la troisième fédération sportive française -et la première qui ne se consacre pas à la compétition- rendez-vous à l’adresse http://www.ffepgv.org. Ou contactez le 01 44 68 85 40.