Pourquoi enregistrer notre sommeil ?

23 août 2011

L’enregistrement polysomnographique du sommeil est un examen est indiqué en cas de troubles du sommeil ou de la vigilance – pauses respiratoires durant le sommeil, somnolence diurne, ronflements excessifs ou fatigue persistante – qui doivent être confirmés voire quantifiés. Le médecin peut également le prescrire s’il suspecte une affection liée au sommeil. La narcolepsie, par exemple.

Cet examen est réalisé au cours d’une nuit passée à l’hôpital, dans une chambre réservée à cet effet. Au cours de sa nuit, le patient est surveillé par une caméra infrarouge. Il porte le plus souvent un masque nasal relié à un appareil de pression positive continue.

L’équipe médicale a également disposé de nombreuses électrodes sur son corps : au niveau du menton, du front, des tempes, des doigts, du thorax, de l’abdomen… Celles-ci sont destinées à déterminer les cycles de son sommeil et ses différentes phases. Elles permettent surtout, d’enregistrer toutes les variables physiologiques qui y sont associées. Au niveau neurologique notamment, grâce à l’enregistrement de l’activité électrique du cerveau (par électro-encéphalogramme ou EEG), musculaire (par électromyogramme), mais aussi des paramètres sanguins, du débit respiratoire, des battements cardiaques…

Equipé d’une télévision, d’un magnétoscope ou d’un lecteur DVDV enregistreur et d’un ordinateur, le médecin suit l’évolution de la nuit de son patient depuis une autre salle. Entre son arrivée à l’hôpital et son départ le lendemain matin, cet examen s’étale donc, sur une période de 10 à 12 heures.

A noter que l’enregistrement polysomnographique du sommeil examen est indolore et non-invasif. Il ne présente pas de risques particuliers… d’autant que le patient est placé sous étroite surveillance.

  • Source : Centre hospitalier de Perpignan

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