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Comme le définit l’Académie nationale de médecine, l’éternuement représente un « phénomène réflexe se traduisant par une inspiration suivie d’une expiration forcée et brutale par le nez et la bouche ». A quoi est-il dû ? « A une stimulation des terminaisons nerveuses de la muqueuse nasale d’origine variable, mécanique, thermique, chimiques, allergique, inflammatoire ».
Particularité : cette « stimulation » ainsi décrite ne peut se dérouler qu’en phase d’éveil ! Il demeure en effet impossible d’éternuer durant son sommeil, y compris lors des premiers stades, à l’image de la phase de sommeil lent puis léger : lorsque celle-ci s’installe, nos muscles se détendent et la température corporelle comme la pression artérielle et l’activité cardiaque, diminuent.
En effet, « éternuer nécessite une certaine stimulation corticale ou du tronc cérébral », explique le Dr Timothy Tramontana, médecin généraliste et généticien, au sein de la Cleveland Clinic (Ohio, Etats-Unis). Autrement dit, notre cerveau doit être en mesure de traiter les informations en question. Or, si vous avez gagné les bras de Morphée, il est lui aussi endormi et s’avère donc comme étanche aux informations qui lui sont divulguées ! Voilà pourquoi, il demeure impossible d’éternuer en dormant.

Source : Dictionnaire de l’Académie nationale de médecine – Cleveland Clinic.

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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