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L’Académie nationale de Médecine définit l’éternuement comme « un phénomène réflexe se traduisant par une inspiration suivie d’une expiration forcée et brutale par le nez et la bouche ». Il est dû, poursuit-elle, « à une stimulation des terminaisons nerveuses de la muqueuse nasale d’origine variable, mécanique, thermique, chimiques, allergique, inflammatoire ».
L’éternuement correspond donc à un mécanisme de défense physiologique contre une irritation de la muqueuse nasale, que ce soit par un allergène ou par une infection. Du diaphragme à l’intercostal, différents muscles sont ainsi activés pour produire cette expulsion d’air des poumons par le nez et la bouche, dans le but justement d’expulser la cause de cette irritation.
D’autres facteurs déclenchants peuvent aussi en être à l’origine. A l’image d’une exposition soudaine à une lumière vive ou – plus rare – une stimulation physiques du nerf trijumeau, considéré comme le plus volumineux des nerfs crâniens. De la même façon, l’éternuement peut survenir dans certaines pathologies du système nerveux central telles que l’épilepsie.
Source : Ther Adv Respir Dis. 2009 Jun;3(3):131-41. – Dictionnaire de l’Académie nationale de médecine.
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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