Pourquoi éternue-t-on ?

21 mai 2019

A vos souhaits ! Ils surviennent en présence d’un rhume, d’une rhinite allergique voire sans… raison apparente ! Et sans vraiment s’annoncer. A quoi correspondent donc ces éternuements caractérisés par le bruit qu’ils entraînent et la façon dont ils nous saisissent ? 

L’éternuement correspond à « l’expulsion brusque et bruyante de l’air inspiré, par le nez et la bouche, sous l’effet du mouvement subit et convulsif des muscles respiratoires déterminé par une irritation de la muqueuse nasale », définit le Centre nationale de ressources textuelles et lexicales (CNRTL).

Il est considéré comme un mécanisme de défense physiologique contre une irritation de la muqueuse nasale due le plus souvent à un allergène ou à une infection. Il est causé par l’activation combinée de différents muscles – au niveau du diaphragme et de l’intercostal – qui produit une expulsion soudaine de l’air, en dehors du thorax. Avec l’objectif de chasser la cause de cette irritation.

Des déclencheurs inhabituels 

D’après une étude de 2015, il existerait également des raisons davantage liées au psychisme. Et l’auteur de citer des « déclencheurs inhabituels » mais également « rares », tels que « la lumière, l’estomac plein ou des idées sexuelles » !

Quelle que soit la cause, l’éternuement représente un moyen très efficace de propagation des virus. Saviez-vous qu’il est en mesure de propager des microbes sur un à… six mètres, à la vitesse de 50 kilomètres à l’heure ! Voilà pourquoi, il est recommandé d’éternuer dans le pli de son coude, plutôt que dans ses mains. Ou de se couvrir la bouche avec un mouchoir ou un tissu.

  • Source : J Neurosci Rural Pract. 2015 Apr-Jun; 6(2): 282–283. - The Central Nervous System Control of Respiration, Gert Holstege, in Progress in Brain Research, 2014 – Ministère de la santé, site consulté le 20 mai 2019

  • Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon

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