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© PrinceOfLove/Shutterstock.com
Les liens entre le rythme veille-sommeil et le métabolisme s’expliquent à travers deux composantes principales. L’une, hormonale, affecte le contrôle de la faim et de l’appétit, à travers, par exemple, la ghréline volontiers secrétée le jour et qui a tendance à stimuler l’appétit. Tandis que la leptine, l’hormone de la satiété, produite pendant le sommeil, l’inhibe.
Une réduction du temps de sommeil va donc perturber cet équilibre hormonal avec des concentrations de ghréline et de leptine susceptibles de se modifier. Résultat : on a davantage faim et l’on tend à perdre cette sensation de satiété. D’autres hormones comme le cortisol et encore l’hormone de croissance voient également leur sécrétion perturbée an cas de perturbation du cycle veille-sommeil.
La seconde composante est comportementale. Sous l’effet d’une réduction du temps de sommeil, notre comportement alimentaire se modifie tout à la fois la nuit et le jour. « Quand on dort moins, on dispose, de jour comme de nuit, de plus de temps à soi et l’on a tendance à grignoter », rappelle l’Institut du Sommeil et de la Vigilance. Lequel fait aussi état d’une « sensibilité accrue du système de récompense ». Autrement dit, ce grignotage sa caractérise volontiers par des douceurs sucrées ou salées, par exemple…
Source : Institut du Sommeil et de la Vigilance
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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